Puis-je demander des prestations d’assurance chômage si je démissionne volontairement?
Par Sanette Viljoen
Faits : Mme X a travaillé à Oudtshoorn pendant près de neuf ans. Ses parents vivent à Bellville et leur santé s’est beaucoup détériorée récemment. Ses parents n’ont pas les moyens de s’occuper de ses parents et elle n’a pas eu d’autre choix que de démissionner de son emploi pour s’occuper de ses parents. Elle est à Bellville depuis quelques mois et a du mal à trouver un nouvel emploi. Elle a fait une demande d’indemnisation auprès de la Caisse d’Assurance chômage (ci-après l' » UIF « ) jusqu’à ce qu’elle puisse trouver un nouvel emploi. La Caisse ne reconnaît pas qu’elle a été obligée de démissionner; elle estime qu’elle a démissionné volontairement et n’a donc pas droit à l’assurance chômage.
Quelle est la situation juridique dans cette affaire?
- Si des circonstances personnelles obligent à démissionner, cela ne vous donne pas droit à l’assurance chômage.
La règle générale est qu’une personne n’a pas droit aux prestations de l’UIF si elle démissionne de son emploi. Un salarié ne peut bénéficier d’avantages que si son contrat de service a expiré, s’il a été licencié par son employeur ou si son employeur est séquestré.
Les prestations du Fonds ne couvrent pas l’intégralité de la rémunération. Le pourcentage de rémunération dépend de la durée pendant laquelle vous avez cotisé au Fonds. De plus, l’indemnisation ne peut jamais être versée pendant plus de 238 jours. Les avantages cessent également dès que vous recommencez à travailler. Toutefois, les travailleurs domestiques ont droit à des prestations s’ils ne perdent qu’une partie de leur travail. Un employé doit présenter sa demande dans les six mois suivant son arrêt de travail.
Le pourcentage de rémunération versé par le Fonds est déterminé comme suit :
Le Ministère du Travail examine deux critères :
– Salaire au cours des quatre dernières années
– Cotisations UIF au cours des quatre dernières années
Le ministère du Travail calcule un taux journalier (basé sur le salaire) et le multiplie par le nombre de jours admissibles (période pour laquelle vous contribution à l’UIF). Les deux ont un plafond maximum. Le nombre maximal de jours pour lesquels vous pouvez recevoir des prestations est de 238 (seulement 121 pour le congé de maternité) et le taux journalier maximal est fixé à environ 185 rands pour un salaire de 15 000 Rands ou plus par mois.