février 26, 2022

Le Changement de Caractère Hamlet dans l’Acte II et l’Acte IV de Shakespeare ' s Hamlet

Le Changement de Caractère Hamlet dans l’Acte II et l’Acte IV du Hamlet de Shakespeare
Dans Hamlet de Shakespeare, bien que le personnage Hamlet fasse des remarques similaires sur lui-même dans les soliloques de l’Acte II et de l’Acte IV, il semble moins se blâmer et mieux contrôler ses émotions dans le soliloque de l’Acte IV.
Dans le soliloque de l’Acte IV, Hamlet est moins culpabilisant et plus en contrôle de ses émotions. Dans l’acte II, Hamlet se blâme pour le retard pris dans sa vengeance :  » Ô, quel esclave rouge et paysan suis-je! » (2:2:519). Il semble également être plus violent dans ses expressions, « Pourquoi, quel âne suis-je! » (2:2:553). La profonde dépression d’Hamlet s’exprime à travers sa comparaison de lui-même avec les choses les plus basses et les plus inutiles auxquelles il peut penser. Cependant, dans le soliloque de l’Acte IV, Hamlet utilise la logique pour raisonner son retard à tuer Claudius, « Comme toutes les occasions informent contre moi et stimulent ma vengeance terne! » (4:4:32). Alors qu’il est encore un peu émotif, il est moins violent et plus en contrôle de ses sentiments, « Comment je me tiens alors, qui ont un père tué, une mère tachée. » (4:4:56). Le reproche d’Hamlet à ses actions est plus doux et moins désobligeant. Il utilise la raison pour expliquer comment certaines occasions l’ont retardé plutôt que de se reprocher d’avoir reculé sur ses plans.
Dans les deux soliloques, Hamlet fait des comparaisons entre lui et d’autres personnages. Dans l’Acte II, il se compare à un acteur et dans l’Acte IV, il se compare à Fortinbras. Dans les deux soliloques, Hamlet utilise les comparaisons pour se reprocher de ne pas avoir mené à bien ses actions. Dans l’acte II, Hamlet est en colère contre lui-même parce qu’il ne comprend pas comment un acteur peut devenir si émotif sur un discours qu’il lit, tandis qu’Hamlet, qui est en réalité dans la situation réelle, est passif dans ses émotions, « N’est-ce pas monstrueux que ce joueur ici, mais dans une fiction, dans un rêve de passion, puisse forcer son âme à sa propre vanité. » (2:2:520). Dans l’acte IV, Hamlet exprime son admiration pour le courage et l’ambition de Fortinbras de réussir et de se battre pour son nom et son honneur, (« .dirigé par un prince délicat et tendre, dont l’esprit, à l’ambition divine, a soufflé. » (4:4:48). Bien que les deux comparaisons soient différentes, l’acteur et Fortinbras servent de modèles à Hamlet. Il lève les yeux vers leurs actions pour stimuler son ambition de vengeance.
À la fin de chaque soliloque, Hamlet atteint un état de résolution, dans lequel il cherche à trouver certaines vérités sur lui-même et sur le monde extérieur.

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