Comment fonctionnent les obligations d’épargne du Canada?
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Pendant des décennies, l’Obligation d’épargne du Canada a garni le portefeuille des Canadiens prudents, offrant un retour sur investissement stable. Au fil du temps, cependant, les choses se sont gâtées et le programme a finalement fait long feu en 2017.
Vous avez peut—être ramassé quelques obligations vous-même – ou vous souvenez-vous d’avoir grimacé le matin de Noël lorsque vous avez reçu un morceau de papier au lieu d’un jouet flashy. Alors que peux-tu faire de ce truc maintenant?
Lisez la suite pour savoir en quoi consistaient les OEC, pourquoi elles ont disparu et comment vous pouvez toujours encaisser les vôtres.
Qu’est-ce que les Obligations d’épargne du Canada?
Les OEC étaient essentiellement un moyen pour les Canadiens de prêter de l’argent au gouvernement. Vous avez donné de l’argent aux fédéraux, et des années plus tard, vous récupéreriez votre argent avec des intérêts.
L’origine du CSB remonte à la Première Guerre mondiale. En 1915, le gouvernement canadien a introduit des obligations de guerre — bientôt surnommées Obligations de la Victoire — pour aider à amasser des fonds pour les Alliés. Ils sont revenus dans les années 40 pour aider à financer la Seconde Guerre mondiale.
Puis l’Obligation d’épargne du Canada est entrée en scène en 1945. Sa mission était de stimuler l’économie d’après-guerre et de financer le gouvernement comme l’ont fait les obligations de la Victoire, et le programme n’a cessé de rouler.
Étant donné qu’elles sont soutenues par le gouvernement du Canada, les OEC étaient considérées comme un investissement extrêmement sûr. Et pendant un temps, ils étaient assez lucratifs.
À quoi ressemble une obligation d’épargne du Canada?
Lorsqu’elles étaient disponibles, vous pouviez acheter des OEC pour aussi peu que 100 $ ou jusqu’à 10 000 $. Leur taux d’intérêt a été fixé pour un an, puis a commencé à fluctuer avec les conditions du marché.
L’acheteur peut choisir soit:
- recevoir des intérêts réguliers sous forme de paiements périodiques, ou;
- recevoir des intérêts composés — c’est—à-dire des intérêts basés sur les intérêts – mais n’être payé qu’en une somme forfaitaire au moment du rachat.
Vous pouviez encaisser des OEC à tout moment, mais elles continueraient de générer des intérêts jusqu’à 10 ans, date à laquelle l’obligation « arrivait à échéance. »Si votre OEC n’était pas détenu dans un compte enregistré, cet intérêt est imposable.
Si votre obligation est accompagnée d’un certificat physique, le prix d’achat, le type d’intérêt et la date d’échéance sont imprimés au recto.
Au cours des premières années du programme, vous pourriez récupérer 2 % à 4% de votre investissement. Les taux ont atteint un sommet dans les années 70 et 80, atteignant un sommet de 19,5 % en 1981. Mais ces dernières années, les rendements ont grimpé en spirale et ont plongé jusqu’à 0,5 %.
Le gouvernement a également offert des obligations à prime du Canada, dont le taux d’intérêt était plus élevé que les OEC, mais qui ne pouvaient être remboursées qu’à un moment précis de chaque année.
Pourquoi le gouvernement a-t-il arrêté les obligations d’épargne du Canada?
Alors que les taux d’intérêt des OEC dégringolaient, les certificats de placement garanti (CPG) ont commencé à surpasser les obligations d’épargne parce qu’elles offraient de meilleurs rendements avec le même faible risque. Et vers la fin, les comptes d’épargne à taux d’intérêt élevé et même certains comptes-chèques ont payé plus d’intérêts.
Les investissements sont passés de 17 milliards de dollars en 1987 à seulement 1,5 milliard de dollars en 2015. L’intérêt a diminué au point que le projet a coûté plus cher à exécuter qu’il n’en a rapporté.
Le géant de la comptabilité KPMG a sonné l’alarme en 2004, affirmant que la fin du programme pourrait permettre aux fédéraux d’économiser 650 millions de dollars sur neuf ans. Après une longue période de débat, le CSB a été mis à l’arrêt en novembre 2017.
Comment puis-je racheter mon Obligation d’épargne du Canada?
Bien que le gouvernement canadien n’émette pas de nouvelles obligations, il continue d’honorer celles qui existent déjà.
Si vous avez un certificat d’obligation d’épargne du Canada, vérifiez la date d’échéance au recto pour voir si elle est en souffrance. Les obligations qui sont arrivées à échéance ne vous rapportent plus d’argent, alors apportez-les à votre banque ou à votre institution financière pour les encaisser.
Pour voir combien vous recevrez, vous pouvez consulter les tableaux de la valeur de rachat du gouvernement en ligne. Vous n’aurez qu’à inscrire le numéro de série sur votre certificat.
Vous avez besoin du papier physique pour racheter l’obligation, donc toute personne qui a perdu ou endommagé le leur doit suivre le processus des obligations perdues du gouvernement.
Si vous n’avez pas obtenu de certificat physique parce que vous avez obtenu votre OEC par l’entremise d’un courtier en valeurs mobilières ou d’un programme spécial — comme le Programme d’épargne—salaire, le Régime de rer du Canada ou le FRR du Canada – vous recevrez votre argent automatiquement à l’échéance par chèque ou par dépôt direct ou vous devrez suivre un processus distinct pour retirer ou transférer des fonds.
Vous voudrez l’examiner bientôt, car la dernière de ces obligations cessera de rapporter des intérêts d’ici la fin de 2021.
Que dois-je faire maintenant que le programme est terminé?
Avec la fin de l’obligation d’épargne du Canada, les investisseurs doivent trouver de nouvelles options pour accroître leur patrimoine.
Si vous vous êtes intéressé aux OEC en raison de leur caractère sûr et stable, vous pourriez envisager de placer votre argent dans un CPG ou un compte d’épargne à intérêt élevé. De nos jours, certains comptes d’épargne offrent des taux d’intérêt pouvant atteindre 1,7%.
Mais les investisseurs qui se sentent frileux et veulent des rendements plus élevés pourraient envisager un petit saut vers les fonds négociés en bourse (FNB).
Comme les fonds communs de placement, les FNB sont des ensembles d’actions et d’obligations individuelles. Ils ne coûtent pas très cher, ce qui facilite le démarrage, et parce que les FNB sont intrinsèquement diversifiés, ils répartissent votre risque.
Pour rendre les choses encore plus faciles, vous pouvez demander à un conseiller-robot de concevoir et de gérer un portefeuille de FNB pour vous. Avec une entreprise comme WealthSimple, tout ce que vous avez à faire est de choisir le niveau de risque qui vous convient, et des logiciels sophistiqués feront le reste.
Ensuite, vous pouvez surveiller ce qui se passe avec votre nouveau portefeuille — ou, comme une obligation d’épargne du Canada, laissez-le faire sa magie en arrière-plan.
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